LES 3 TYPES DE MÉDITATION
Les méthodes de méditation, autrefois vues comme une pratique monastique, deviennent un processus que l’on intègre à sa routine quotidienne, non pas pour s’évader mais pour être plus efficace professionnellement. On parle de détente aussi bien que de productivité, d’engagement et de créativité.
Il est important de comprendre que ce marché1 suscite beaucoup d’intérêt et qu’il faut interroger le professionnalisme de pareille démarche.
Ainsi, il est faux de croire que toutes les méthodes de méditation se valent. Les procédures de chaque méthode diffèrent et ce de façon importante. Certains systèmes demandent une approche philosophique ou religieuse ou bien encore une croyance. Certaines procédures font appel à des mécanismes de contrôle de l’esprit, de concentration, ou bien de contemplation. Elles peuvent utiliser la raison, le sentiment, la visualisation, le souffle, la conscience du corps, etc.
Dans ce premier post, le Dr Fred Travis2 fait un résumé du symposium de New York University 2013, où des scientifiques internationaux se sont réunis pour mieux comprendre les différences et similitudes des méthodes de méditation.
On distingue 3 types de méditation selon leur mode d’action :
– Méditation avec attention focalisée (concentration) : le sujet exerce un contrôle volontaire et soutenu de l’attention, focalisée par exemple sur une image visuelle, une partie du corps, la respiration, un son, un concept.
– Méditation avec attention ouverte (contemplation) : ici, le sujet est simplement attentif de manière ouverte au moment présent et à l’expérience en cours, qu’il ne cherche pas à contrôler ou à juger.
– Méditation avec transcendance automatique (Méditation Transcendantale) : ici, le processus d’intériorisation de la méditation est automatique car il repose sur la tendance naturelle et sans effort de l’esprit à s’apaiser et à transcender sa propre activité.
Chaque type se caractérise par des tracés électroencéphalographiques, des constantes biochimiques et hormonales, et une neuro-imagerie bien spécifiques.
Selon le Dr Fred Travis3, spécialiste du comportement cérébral pendant les méditations, il faut développer un « cerveau intégré » pour atteindre le succés.
« Il y a différentes zones du cerveau permettant de voir, d’entendre, de penser, de sentir, de ressentir la colère et le bonheur, permettant d’agir, de décider, de planifier. Lorsque votre cerveau est sain, tous ces domaines travaillent ensemble, ils sont « intégrés ». L’intégration est importante, car votre monde, votre environnement, est en constante évolution. Vous avez besoin d’un cerveau sain, intégré qui peut évaluer où vous êtes, décider où vous voulez aller et décider ensuite les étapes pour y arriver.
Est-ce que tout le cerveau est impliqué dans ces décisions ?
Dr Travis : La partie du cerveau la plus importante pour évaluer toute l’information est le cortex associatif (les lobes frontaux). Cette partie du cerveau ne reçoit pas des informations directes provenant de l’extérieur mais centralise les informations apportées par les sens (entendre, voir, toucher, etc.). Les lobes frontaux sont comme le chef d’orchestre qui prend les talents des différentes sections de l’orchestre et les unifie en un morceau de musique unique… »
- Il existe plus de 400 méthodes de méditation
- Ph.D., directeur du « Centre de recherche sur le cerveau, la conscience et les processus cognitifs » à Maharishi University of Management à Fairfield, Iowa, Etats-Unis — le plus grand centre de recherche sur les effets de la méditation et le développement cérébral en milieu scolaire. Les recherches du Dr. Travis ont été publiées dans des journaux scientifiques de premier plan.
- Ph.D., directeur du « Centre de recherche sur le cerveau, la conscience et les processus cognitifs » à Maharishi University of Management à Fairfield, Iowa, Etats-Unis — le plus grand centre de recherche sur les effets de la méditation et le développement cérébral en milieu scolaire. Les recherches du Dr. Travis ont été publiées dans des journaux scientifiques de premier plan.